Le Soleil était haut dans le ciel, et Amber avait décidé de partir s'entrainer. Elle s'était alors mise en route vers la vallée herbeuse, lieu idéal pour cet entrainement. Une fois arrivée à celle-ci, la louve au regard d'ambre commença à courir, échauffant chacun de ses muscles. Mais elle fut interrompue par une odeur inconnue. Aiguisant ses sens, la Wind reconnut l'odeur de renards. Deux adultes accompagnés de leurs petits. Immédiatement, les oreilles d'Amber se dressèrent, il était clair qu'ils représentaient un grand danger pour les nouvelles portées. Et parfois même, pour les louveteaux. Se servant de son odorat et de son expérience à la chasse, Amber avança à pas silencieux vers la provenance de l'odeur. Elle déboucha sur le terrier des renards, alors son cœur fut partagé. Si elle les chassait, les renardeaux ne survivraient pas, ils étaient bien trop faibles pour entamer une nouvelle migration vers de nouveaux territoires. Alors, sortant des buissons où elle s'était tapie, Amber s'approcha doucement du terrier. Les Renards, pris de surprises, se réfugièrent dans les buissons. Puis la louve rousse eut une idée. Elle franchit la rivière se situant à proximité du terrier des renards, et se retrouva dans un coin de la forêt, où l'on pouvait trouver des lapins à profusion. Se mettant en position, la louve repéra deux lapins parfaits pour les renardeaux. Les deux mâles étaient énorme, ce qui faisait d'eux très proies très nourrissantes et surtout, qui ne perturbait pas l'équilibre de la forêt, puisque les femelles pouvaient encore procréer. Décidée, Amber bondit hors de sa cachette et, rapide comme l'éclair, attrapa en un clin d’œil les deux léporidés. Elle mit fin à leurs jours très rapidement, les remerciant de leur sacrifice qui sauverait une famille de renards. La louve rousse se releva et repartit en direction du terrier des renards. A son arrivée, les deux parents se mirent en protection devant le terrier, poussant des cris stridents afin d'avertir les petits. La louve rousse déposa alors les deux lapins devant les renards, et expliqua d'une voix douce, en comptant sur son pouvoir pour qu'il la comprenne.



Alors Amber se retourna et commença à partir, avant de franchir le buisson, elle se retourna et, souriant aux renards, ajouta :




Activant son pouvoir, ses yeux devinrent d'un vert végétal, et une grande quantité de buissons poussèrent devant l'entrer du terrier. Sur un rayon d'une cinquantaine de mètres autour du terrier, le terrain était dégagé, mais à 70 m autour de l'entre où se situaient les petits se mirent à pousser une grande quantité de ronces, formant une espèce de haie protectrice.



Souriant aux renards, la louve rousse les salua avant de s'en aller, bondissant au dessus de la haie de ronces à l'aide du vent.