Kénoa était épuisée. Elle marchait depuis des jours. Après avoir recherché Alaska pendant des lunes sans succès, elle avait décidé de retourner au camp. Après tout, elle devait continuer sa vie. Son amie avait peut-être disparu, mais elle devait continuer à vivre. Elle s'était faîte à cette idée depuis longtemps. Elle était heureuse de revoir sa famille, ses anciens amis. Elle avait détesté sa vie de solitaire, seule pour survivre. Enfin, elle allait pouvoir dormir dans un nid, avec les autres loups. Si elle était de nouveau acceptée parmis eux, bien sur. Après tout, elle était partie de son propre gré...

Le vent soufflait sur les montagnes sans relache, comme si il cherchait à faire tomber Kenoa. De la haut, elle pouvait voir loin dans les terres du Kô. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver le campement, pour parler à l'Alpha actuel. Mais qui était-ce ? Kenoa n'en avait aucune idée. Elle se souvenait de cette foret, de cette montagne, des ces clairières. Tout lui semblait si familier, et en même temps, si différent.

Soudain, une odeur atteingnit ses narines. Une odeur qu'elle reconnaîtrait entre toutes ! Alaska !

[Je pensais que tu pourrais m'annoncer la mort de mes parents après les retrouvailles ? Enfin, c'est comme tu veux ^^']

[Donc, tu veux qu'ils soient morts ? Pas de soucis, mais comment moi je l'aurais su, vu que je suis partie ? ^^
EDIT: Je sais, on peut dire que durant un combat, je l'ai appris ?]

Alaska scrutait les environs, à perte de vue. Depuis quelques temps, ça n'allait pas vraiment, ou plutôt, elle ne se sentait pas très bien. Non pas du côté physique, de ce côté là, tout allait bien, mais psychologiquement, ça clochait. Cependant, la belle Alpha ne savait pourquoi, ne savait à cause de quoi, et ne pouvait donc rien faire. De ce fait, la louve blanche s'isolait fréquemment pour essayer de trouver la raison de ce mal inconnu. Au fond, elle avait bien une idée.

Alaska aurait bientôt 22 Lunes, et sa mère était morte lorsqu'elle en avait 10. Cela faisait 12 Lunes, 12 Lunes que Sidka était partie, et que la louve blanche n'avait plus eu de confident, quelqu'un à qui se confier, quelqu'un qui la protègerait. 12 Lunes qu'elle menait un combat pour sa survie, seule, sans personne pour l'aider. Bien sur, il y avait bien sa Meute, mais ce n'était pas pareil. Il n'y avait qu'un seul loup pour l'aider; Whitefang, et celui-ci faisait de son mieux. Mais sa ne suffisait pas.

Et depuis peu, tout se bousculait, ce rêve où elle s'était vu loin de son territoire, où elle avait tout quitté, sa Meute, ses guerriers, ses Terres, pour vivre seule. Et puis aussi ce climat qui régnait, une ambiance, une atmosphère lourde, comme si un secret lui était caché...La louve avait bien pensé aller voir l'Ermite, mais c'était dur de devoir se fier à quelqu'un d'autre. De plus, comment être sure qu'il dirait la vérité ?

C'est ce à quoi songeait Alaska quand une rafale de vent souleva son pelage. Fermant les yeux, elle huma l'air, longuement...Et manqua de tomber. Une odeur venait de lui parvenir, une odeur emplie de souvenirs, qui déclencha une sorte de flash back, et elle se rappela, cette petite louve noire comme le jais, qu'elle appréciait plus que tout ; Kenoa...

Secouant la tête, la louve blanche chassa ces pensées. Non, c'était impossible. Kenoa n'était plus là. On le lui avait annoncé le jour où elle était devenue Alpha, ce jour où, aidé d'autres loups, elle avaient attaqué son ancienne Meute, pour se venger. Ils avaient gagnés, mais ce jour-là, nulle trace de Kenoa et de sa famille. Avant de tuer l'Alpha qui l'avait chassé, elle l'avait questionné, et après mainte menace, il lui avait avoué, son amie et sa famille était morts dans une attaque d'autre loup ! Ce jour-là, la meneuse avait hurlé à la mort, pleurant la perte de son amie. Mais c'était du passé, et Alaska voulait oublier, tout oublier, son passé, dur, rude, violent et fait de tristesse & de colère, d'incompréhension et de vengeance. C'était une partie de sa vie résolue.

Cependant, une autre rafale lui rapporta bien vite la même odeur...C'était tellement beau, tellement inespéré...Inspirant profondément, la belle louve blanche poussa un hurlement déchirant, mais pas de joie, non, de colère, contre tous ces sentiments, ces souvenirs, ces envies qui la torturait. ne trouverait-elle donc jamais la paix ? Ne serait-elle jamais en harmonie avec son âme ?

[Petit Up' ?]

Des images défilèrent devant les yeux de Kenoa. Tous les bons moments passé avec Alaska, dans sa meute. Elle savait maintenant. Alaska était là, quelque part. Elle avait certainement regagné la meute pendant que Kenoa la cherchait. Celle-ci ressentit une légère frustation, après tout, elle l'avait quand même cherchée pendant des lunes ! Mais la joie de revoir son amie prit le dessus. Soudain un hurlement retentit. Un hurlement triste, de colère. Kenoa s'avançat dans les fourrés. Quand elle arrivat de l'autre côté de ce mur de buissons, elle aperçut une silouhette blanche. Qu'elle reconnaîtrait entre toute. Alaska.

Son pelage couleur neige était soyeux et épais. Il était magnifique face à celui de Kénoa. Elle avait un beau pelage noir autrefois, mais depuis qu'elle vivait en solitaire, elle avait moins à manger, et ne dormait pas toujours beaucoup. Son apparence en subissait les conséquences. Il lui manquait des touffes de poils par endroit, et le noir ébène habituel virait au gris délavé. Ses muscles saillaient sous sa peau, sans aucune graisse pour les masquer. Mais elle était robuste et elle a tenu, même si ce n'était pas facile tous les jours. La louve blanche tourna la tête.

Glacial. Ses yeux, bleus élecriques, étaient glacials. Ils semblaient froids, mais un feu brulant se cachait à l'intérieur. Kenoa s'arrêta net. Cela faisait si longtemps, maintenant. Et si elles étaient des étrangère à présent ? Elle s'avança prudemment. Elle s'exclama :

- Alaska ? Je croyais... enfin, je pensais...

Ses paroles restèrent en suspens.

- Je t'ai cherchée si longtemps !

La louve blanche cessa son hurlement. Son esprit était totalement immergé, elle buvait la tasse, et n'arrivait pas à en trouver la raison. C'était tellement énervant ! Bientôt, les buissons tremblèrent, et une louve au pelage noir, presque gris, aux os saillants et a l'allure décharnée s'avança. Non, ce n'était pas possible, Kenoa était une louve au pelage rutilant et noir comme l'ébène, musclée et forte. Pourtant, c'était bien la même odeur, et à en juger par les paroles, la même louve:


- Alaska ? Je croyais... enfin, je pensais...Je t'ai cherchée si longtemps !

L'Alpha resta interdite, les yeux fixée sur la créature qui se trouvait devant elle. Alors, c'était elle ? Vraiment ? Son amie d'enfance se trouvait devant ses yeux, à quelques pas...Cependant, ces retrouvailles ne réjouissaient pas Alaska. Oui, c'était méchant de la part de la louve, mais n'était-elle pas réputée comme telle ? Les autres Meutes la haïssaient, la rejetaient. Il n'avait pas vu, pas senti que ce n'était qu'une apparence, et la croyait comme telle. Et désormais, elle ne pouvait plus changer. Plus personne ne lui accorderait le respect. Alors, Alaska devait rester comme telle, et ce qui avait fait sa fierté il y a des Lunes faisait désormais son malheur et sa tristesse. Et il fallait ajouter à tout cela Kenoa, qui ramenait avec elle des souvenirs douloureux, enfouis au plus profond de la belle blanche :

- Tu croyais...Comme tout le monde, c'est ça ? Et pourquoi m'avoir cherché alors que tu m'a abandonnée ? Laissée tomber !

Alaska avait dit cela d'un ton méchant, mais c'était plus fort qu'elle, elle lui en voulait. C'était la louve en qui elle avait eu le plus confiance après sa mère, et elle n'avait rien fait pour faire changer d'avis Asaï. Fermant les yeux, elle ne put retenir des larmes de tristesse à ces souvenirs. L'Alpha rejetait tout sur les épaules de la louve de jais, parce qu'elle n'avait personne d'autre sur qui le faire, et que cela lui faisait du bien:

- Tout ça c'est du passé ! J'ai tout perdue, tout ! Tu m'entends, Kenoa ? Je n'avais rien fait ! Rien du tout ! et pourtant, vous m'avez chassé ! Et à cause de vous, je n'ai plus personne !

Désormais, les larmes coulaient, encore et encore, mais plus de tristesse, de la colère ! Plus que jamais, Alaska voulait tout rejeter, tout oublié, et s'en aller, retrouver Sidka, et c'est tout:

- Je ne suis plus rien, rien ! Personne ! Plus qu'une louve détestée de tous ! Tout le monde me hait ! Et comme si ma vie n'était pas assez dure comme ça, il a fallut que tu réapparaisse !

Les larmes s'étaient séchés, et Alaska fixait maintenant Kenoa, yeux dans les yeux, une lueur indescriptible dans les yeux, un éclair bleu, glacé...

La réaction d'Alaska était pour le moins inatendue. Au lieu de se réjouir et de s'excuser, elle lui jetta un regard glacial. Elle cracha :

- Tu croyais...Comme tout le monde, c'est ça ? Et pourquoi m'avoir cherché alors que tu m'a abandonnée ? Laissée tomber !

Kenoa resta figée. Elle avait reçu ces paroles comme un coup de fouet. Mais ce n'était pas terminé. Alaska continua :

- Tout ça c'est du passé ! J'ai tout perdue, tout ! Tu m'entends, Kenoa ? Je n'avais rien fait ! Rien du tout ! et pourtant, vous m'avez chassé ! Et à cause de vous, je n'ai plus personne ! Je ne suis plus rien, rien ! Personne ! Plus qu'une louve détestée de tous ! Tout le monde me hait ! Et comme si ma vie n'était pas assez dure comme ça, il a fallut que tu réapparaisse !

Kenoa fut incapable de répondre pendant un moment. Elle avait cherché son amie pendant des lunes, quitté sa meute et sa famille, juste pour elle, et voilà comment elle la remerçiait ? Kenoa lacha enfin :

- Tu crois vraiment que je t'ai abandonnée ? Je t'ai cherchée pendant des lunes, Alaska ! J'ai abandonné ma meute, ma famille pour toi ! J'ai été solitaire pendant des Lunes, et crois moi, ce n'est pas une vie facile ! Tu as vu mon état !

Kenoa soupira. Elle s'emportait beaucoup trop. Elle était calme et posée habituellement. Elle regarda ses pattes décharnées avec nostalgie. Elle se souvenait de ses pattes musclées et épaisse d'antant. Si elle avait su, jamais elle ne serait partie ... Elle plongea ses yeux dans ceux d'Alaska

- Je ne t'ai pas abandonnée Alaska. J'ai essayé de raisonner l'Alpha, mais tu savais, il n'aurais jamais changé d'avis. Alors je suis partie. Je t'ai cherchée.

La louve noir, désemparé, cracha:

- Tu crois vraiment que je t'ai abandonnée ? Je t'ai cherchée pendant des lunes, Alaska ! J'ai abandonné ma meute, ma famille pour toi ! J'ai été solitaire pendant des Lunes, et crois moi, ce n'est pas une vie facile ! Tu as vu mon état !

Cette dernière avait la tête haute, les oreilles couchés, et plus encore en entendant les paroles de son ancienne amie. Pourquoi l'avoir cherché ? Si cela était trop dur pour elle, autant rester avec sa famille ! D'un ton plus calme cependant, Kenoa reprit:

- Je ne t'ai pas abandonnée Alaska. J'ai essayé de raisonner l'Alpha, mais tu savais, il n'aurais jamais changé d'avis. Alors je suis partie. Je t'ai cherchée.

La louve blanche desserra un peu les crocs. Cette voix insinuait en elle une émotion, qui plus est avec les souvenirs qui revenaient, autre que ceux de son départ. Avant, encore avant, quand la vie était facile et belle, douce et pleine de bonheur. Quand Sidka et Kenoa étaient là, toute les deux, et quand Oeil-de-Lynx était encore gentil. Mais tout ça, tout, sans exception, appartenait au passé, et n'était plus que balayé par le vent. Si seulement...si seulement rien n'avait changé...Alaska ferma les yeux, inspirant pour se calmer, tout colère envolé:

- Pardonnes Moi. Je ne sais plus, Kenoa, rien. Ce n'est pas ta faute.


L'Alpha rouvrit les yeux, un instant, le temps de plonger dans le regard sombre de son amie, et d'y voir les épreuves qu'elle avait bravée.

- Depuis mon départ, rien n'est pareil, je...Perdue. Je suis perdue. Les temps sont durs en ce moment, et je sens que ce n'est que le début...

Alaska, durant un instant, se crut retourné en arrière, son esprit en paix pour quelques fractions de seconde, mais non. C'était trop beau, trop facile. Elle s'était engagé, alors elle devait continuer, coute que coute, et tenir. Qu'avait-elle à perdre de plus que sa vie ? Cette chose si heureuse d'habitude, mais qu'on avait déchirer et saccagé en quelques lunes d'existence ? Pour Alska, c'était perdue. Tant pis pour elle. Elle ne pouvait plus rien faire. mais Kenoa, elle, ne s'était pas encore jeté, la louve noire pouvait encore échapper aux mauvais temps qui s'annonçaient :

- Je t'apprécie, Kenoa, plus encore qu'avant, mais tu ne peux pas rester. Tu ne dois pas rester ici. Pars, tant qu'il en est encore temps. Te revoir a ramené en Moi des émotions perdues, et la réalité est fatale, mais je ne peux plus y échapper. C'est mon Destin. C'est Moi qui l'est forgé, c'est ma Faute. Mais Toi, Toi Kenoa, tu peux encore y échapper, pars, ne fais pas la même erreur que Moi. Ne reste pas ici...

Oui, partir, n'importe où, mais pas ici. Pas dans une des Trois Meutes. Les Shadows, les Fires et les Winds se vouaient une guerre ancestrale. Ailleurs, surement, d'autre Meute vivaient en paix, de petites meutes, ou bien un seul clan. Si elle avait pu, Alaska aurait dit à Kenoa de retourner chez elle, avant que tout soit perdu. mais elle ne pouvait pas...A cause de ce qu'elle avait fait...

Alaska sembla se décontracter. Kenoa avait toujours eu le don d'apaiser les gens. La louve blanche semblait perdue dans ses pensées quand elle déclara, les yeux fermés :

- Pardonnes Moi. Je ne sais plus, Kenoa, rien. Ce n'est pas ta faute.

Alaska ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Kenoa

- Depuis mon départ, rien n'est pareil, je...Perdue. Je suis perdue. Les temps sont durs en ce moment, et je sens que ce n'est que le début... Je t'apprécie, Kenoa, plus encore qu'avant, mais tu ne peux pas rester. Tu ne dois pas rester ici. Pars, tant qu'il en est encore temps. Te revoir a ramené en Moi des émotions perdues, et la réalité est fatale, mais je ne peux plus y échapper. C'est mon Destin. C'est Moi qui l'est forgé, c'est ma Faute. Mais Toi, Toi Kenoa, tu peux encore y échapper, pars, ne fais pas la même erreur que Moi. Ne reste pas ici...

Kenoa soupira et laissa échapper doucement un petit rire. Elle répondit, d'une voix calme et ferme. Elle était sure d'elle :

- Crois tu vraiment que je vais t'écouter ? Je viens de te retrouver, je ne veux pas te perdre à nouveau ! D'ailleurs, il faudra que tu me présente l'Alpha de la meute, afin que je puisse lui demander de bien vouloir m'accepter.

Elle regarda vers le ciel, clair et dégagé. Elle avait changé durant le voyage, mais elle savait que son amie avait changé aussi. Rien que ses paroles parlaient d'elle même. Elle se tourna à nouveau vers Alaska :

- Les gens changent avec le temps. Les évènement que l'on vit font de nous les loups que nous sommes. Le tout est de ne pas rester focalisé sur le passé. Il faut aller de l'avant Alaska. C'est ce que j'ai fait en décidant de revenir ici. Et cela m'a menée jusqu'a toi.

Kenoa s'ssit aux côtés d'Alaska. Quand elle avait décidé de revenir ici, elle avait fait une croix sur ses espoirs de retrouver Alaska. Grâce à sa détermination, elle l'avait en fait retrouvée. Depuis quelques minutes, Kenoa croyait à nouveau aux miracles.

Kenoa lâcha un petit rire :

- Crois tu vraiment que je vais t'écouter ? Je viens de te retrouver, je ne veux pas te perdre à nouveau ! D'ailleurs, il faudra que tu me présente l'Alpha de la meute, afin que je puisse lui demander de bien vouloir m'accepter.

La louve noire fixa le ciel:

- Les gens changent avec le temps. Les évènement que l'on vit font de nous les loups que nous sommes. Le tout est de ne pas rester focalisé sur le passé. Il faut aller de l'avant Alaska. C'est ce que j'ai fait en décidant de revenir ici. Et cela m'a menée jusqu’à toi.

Puis elle vînt s'asseoir au côté d'Alaska, son pelage de jais tranchant avec celui de neige de la belle blanche. Comme au bon vieux temps. C'était si bon...Mais il fallait mettre les choses au clair:

- Ecoute, Kenoa. Si tu veux rester, c'est ton choix, mais je dois te prévenir. L'Alpha de ma Meute, c'est...Moi. Il faudra que je t'explique. Je suis l'Alpha des Spirit of Shadows. La Meute d'Asaï n'existe plus, nous avons pris sa place.

C'était dur, de lui dire, Alaska n'avait pas de regret, mais ne voulait pas faire de peine à son amie. La tête baissée, les oreilles contre le crâne, elle continua :

- Mais tu dois savoir; notre Meute est réputé pour sa violence, nous ne parlementons pas, nous attaquons. Ce qui nous qualifie, c'est l'absence de peur, l'honneur, et notre manque de pitié. Tous mes loups sont fidèles et courageux, ils n'ont peur de rien et son braves, mais ils sont aussi sauvage et sanguinaire que les winds sont doux et pacifiques. Et c'est Moi leur Chef.

Reprenant sa respiration, elle fixa Kenoa dans les yeux:

- Depuis que j'ai quitté la Meute, j'ai vécu bien des épreuves, qui m'ont changés. Je ne suis plus la même qu'autrefois, Kenoa. Je suis réputé comme sanguinaire et sans Coeur. Je n'ai révélé ma vraie nature à personne. Depuis que je suis arrivé je n'ai fais qu'utiliser ma force et mon adresse au combat, mêlés à mon intelligence. On dit de Moi que je suis l'Ange de la Mort, et on me donne des surnoms jusque dans les contrées lointaines, La Tueuse de Loup, la Louve de Glace, et bien d'autre encore. On me craint, on me fuit, on m'évite la plupart du temps, tout comme ma Meute...

Levant les yeux au ciel, Alaska fixa les nuages, tout regrouper, comme ça, en quelques phrase, faisait qu'elle se rendait compte de la situation, encore pire peut-être que ce qu'elle n'était vraiment :

- J'ai tué, j'ai tué beaucoup de loups, Kenoa, je ne les comptes plus. Je suis devenu un monstre. Si tu décides de venir vivre dans ma Meute, alors sache que tu changeras. Tu n'auras plus de pitié pour tes ennemis, plus le droit d'avoir de faiblesse. Tu deviendras une tueuse, comme Nous tous, une redoutable guerrière, qui se fiche de la mort. Les Shadows sont libres d'aller et venir, mais nous sommes solidaires. Cependant, en tant qu'Alpha, je n'ai pas le droit à l'erreur. Si tu me rejoins, tu devras subir mes sautes d'humeur, mes violences, et bien d'autre facette que tu ne me connais pas. Le veux-tu vraiment ?

Alaska déclara :

- Ecoute, Kenoa. Si tu veux rester, c'est ton choix, mais je dois te prévenir. L'Alpha de ma Meute, c'est...Moi. Il faudra que je t'explique. Je suis l'Alpha des Spirit of Shadows. La Meute d'Asaï n'existe plus, nous avons pris sa place.

Kenoa ne comprenait pas. Pourquoi avait-elle l'air si triste ? Elle devrait être heureuse d'être Alpha ! Le fait que la Meute d'Asai n'existe plus n'y changeait rien. C'était toujours les mêmes loups, non ? Kenoa allait la féliciter quand elle continua :

- Mais tu dois savoir; notre Meute est réputé pour sa violence, nous ne parlementons pas, nous attaquons. Ce qui nous qualifie, c'est l'absence de peur, l'honneur, et notre manque de pitié. Tous mes loups sont fidèles et courageux, ils n'ont peur de rien et son braves, mais ils sont aussi sauvage et sanguinaire que les winds sont doux et pacifiques. Et c'est Moi leur Chef.

Kenoa inclina la tête. Etaient ils aussi cruels que le disait Alaska ? Kenoa refusait de le croire. Elle attendit plus d'explications et Alaska reprit :

- Depuis que j'ai quitté la Meute, j'ai vécu bien des épreuves, qui m'ont changés. Je ne suis plus la même qu'autrefois, Kenoa. Je suis réputé comme sanguinaire et sans Coeur. Je n'ai révélé ma vraie nature à personne. Depuis que je suis arrivé je n'ai fais qu'utiliser ma force et mon adresse au combat, mêlés à mon intelligence. On dit de Moi que je suis l'Ange de la Mort, et on me donne des surnoms jusque dans les contrées lointaines, La Tueuse de Loup, la Louve de Glace, et bien d'autre encore. On me craint, on me fuit, on m'évite la plupart du temps, tout comme ma Meute...

Alaska marqua une courte pause, puis continua :

- J'ai tué, j'ai tué beaucoup de loups, Kenoa, je ne les comptes plus. Je suis devenu un monstre. Si tu décides de venir vivre dans ma Meute, alors sache que tu changeras. Tu n'auras plus de pitié pour tes ennemis, plus le droit d'avoir de faiblesse. Tu deviendras une tueuse, comme Nous tous, une redoutable guerrière, qui se fiche de la mort. Les Shadows sont libres d'aller et venir, mais nous sommes solidaires. Cependant, en tant qu'Alpha, je n'ai pas le droit à l'erreur. Si tu me rejoins, tu devras subir mes sautes d'humeur, mes violences, et bien d'autre facette que tu ne me connais pas. Le veux-tu vraiment ?

Kenoa soupira. Alaska disait qu'elle avait changé, mais ce qu'elle ignorait, c'est ce que Kenoa avait du subir durant sa vie de solitaire. Elle aussi avait du tuer, et faire preuve de cruauté. C'était la dure loi de la survie. Kenoa ne comptait surtout pas raconter les horribles choses qu'elle avait faîte. Le fait de vivre dans une meute sanguinaire l'aurait certainent dérangée, autrefois. Mais elle avait énormément changé. Elle s'était endurcie et elle avait appris à contrôler son pouvoir. Elle était redoutable. Elle l'utilisait non seulement pour lire dans les émotions des autres, mais aussi pour les controler. En quelques seconde, elle pouvait insinuer la peur, ou la tristesse dans les esprits les plus faibles. C'était beaucoup plus dur avec les loups puissants, au caractère bien trempé. Elle ne voulait absolument pas révèler à quel point elle avait changé, mais Alaska était sa meilleure amie. Elle déclara :

- Comme je te l'ai déjà dit, mon périple m'a transformée. Plus que tu n'as l'air de le penser. Je veux revoir les loups que j'ai connus, il y en a bien qui sont restés dans la meute, non ?

Kenoa repensa à tous les louveteaux avec qui elle jouait étant petite, aux gentilles nourrices qui s'occupaient d'elle, a ses amis,... Mes elle voulait aussi plus que tout revoir ses parents. Elle demanda donc :

- Et... Est-ce que mes parents sont dans ta meute ? Sinon, sais tu ou ils sont ?

L'espoir se sentait dans sa voix.

[C'est Sha' qui réponds ]

Quand Alaska eut fini ses terribles révélations, Kenoa soupira. La louve blanche se demanda pourquoi, mais attendit, car elle savait que son amie lui dirait tôt ou tard :

- Comme je te l'ai déjà dit, mon périple m'a transformée. Plus que tu n'as l'air de le penser. Je veux revoir les loups que j'ai connus, il y en a bien qui sont restés dans la meute, non ?

L'Alpha tressailli. Comment lui dire, lui expliquer...Ce qu'elle avait fait, de son plein gré...Alaska ne savait pas. Mais elle fut encore plus gênée quand Kenoa demanda, la voix pleine d'espoir:

- Et... Est-ce que mes parents sont dans ta meute ? Sinon, sais tu ou ils sont ?

Alaska, les griffes sorti, laboura la terre. Elle devait assumer ce qu'elle avait fait. Et au fond, elle ne le regrettait pas son geste, cela l'avait apaisé. D'une voix lourde, non pas de regret, mais d'une once de colère qui revenait au souvenir de son enfance, l'Alpha commença:

- Soit. Si tu pense en être capable, alors je serais heureuse de t'accueillir dans ma Meute. Mais sache que tu n'y connaitras personne. Tu ne reverras pas tes connaissances d'enfance, Kenoa. Elles ne sont plus de ce monde, ou pas ici. Il faut que je te dise ce qui s'est passé depuis, que tu saches tout.

Alaska se leva, et remonta sur le rocher où elle était quand Kenoa était arrivée. De là, elle voyait tout. Et Kenoa ne la voyait que de dos, elle ne verrait donc pas son visage, ses larmes, et ses peines. S'asseyant, elle commença d'une voix triste:

- Après être partie, ma mère et moi avons marché, longtemps. A cause de la neige, nous ne mangions pas beaucoup. Nous avions trouvé une grotte où s'abriter, et c'est devenu notre refuge pendants quelques jours. Mais un matin, ma mère ne s'est pas réveillé. J'avais vu dans ses yeux sa tristesse et son désespoir, Kenoa, mais je ne pensais pas qu'elle partirais si vite. C'est à cause d'Asaï. Il la tué. C'est sa faute. Je me suis retrouvée seule, dans un territoire inconnue. Et puis je suis tombé sur deux loups, qui faisaient alors partie d'une Meute qui n'existe plus. Son Alpha se nommait Nébraska. Cette louve m'a recueilli, élevé comme sa propre fille, et à fait de Moi une redoutable guerrière. Je ne lui ai jamais dis mon but, mais elle l'avais deviné, après que je lui ai conté mon histoire.

La voix d'Alaska tremblait, par ces souvenirs, l'Alpha était émue. Cependant, elle continua sans s'arrêter:

- Je l'ai aimé, comme une seconde mère, désormais, elle était tout pour Moi, tu comprends. Et puis je suis devenue guerrière. La meilleure de la Meute, après Nébraska et ses protecteurs. J'étais sa fierté, son bonheur, sa fille. Et j'ai su que l'heure était venue. Après avoir dit au revoir à Nébraska, je suis partie. Durant des Lunes, j'ai cheminée, rameutant des Loups Sauvages et féroces, qui désiraient vivre en Meute, mais sans trop de contrainte, et sans avoir de règles à respecter. Au bout de nombreuses Lunes, nous étions une petite quinzaines de guerriers robustes.

Ce n'était désormais plus de la tristesse, mais de la colère mêlée à un bonheur cruel au souvenir de cette bataille sanglante, qui animait la louve blanche:

- Nous nous sommes rendus sur le Territoire d'Asaï. Et nous les avons attaqués. Ils étaient plus nombreux, mais nous étions plus fort. Je me suis retrouvée face à Asaï. Si tu avais vu la haine que je lui portais alors...J'étais animée d'une joie cruelle, je pouvais enfin me venger. Et au terme d'un violent combat, je l'ai eu. Enfin, j'avais tué celui qui avait causé tous mes malheurs, Kenoa, la vie recommençait. Mais je n'étais plus la même à ce moment là, je n'étais qu'un corps avide de tuer. Tous, nous les avons tous massacrés, sauf les nourrices, les louveteaux et les apprentis. Et ceux-là, nous les avons chassés, pour prendre leur place et leur territoire.

Voila, c'était dit. Kenoa savait à quoi s'attendre désormais. Cependant, Alaska voulait terminer:

- Je t'ai cherché, mais tu n'étais déjà plus là. Si je t'avais trouvé, je t'aurais épargné, bien sur, tout comme tes parents. Mais ils n'étaient pas là non plus, ni ta Soeur. Avant de tuer Asaï, je lui ai demandé. Quand il m'a entendu prononcer vos noms, une lueur sauvage est passé dans ses yeux, suivi d'un rictus cruel sur ses babines. Il m'a dit que vous aviez été tué par des Hommes lors d'une sortie, tous, sans exception. Mais maintenant que tu es là, que tu n'es pas morte, je sais qu'il a en parti menti. Mais je ne sais rien de plus au sujet de ta famille. Je suis désolé, Kenoa.

Les larmes coulaient sur le pelage d'Alaska. Au souvenir des horreurs qu'elle avait commises en ce temps-là. Mais de toute manière, rien n'allait plus...

Alaska pris son temps avant de répondre. Mais sa détermination se sentait clairement dans sa voix quand elle commenca :

- Soit. Si tu pense en être capable, alors je serais heureuse de t'accueillir dans ma Meute. Mais sache que tu n'y connaitras personne. Tu ne reverras pas tes connaissances d'enfance, Kenoa. Elles ne sont plus de ce monde, ou pas ici. Il faut que je te dise ce qui s'est passé depuis, que tu saches tout.

Sur ces paroles, elle se leva et s'installa sur le rocher ou elle était auparavant. Elle tournait le dos à Kenoa, mais celle ci n'avait pas besoin de voir le visage de son amie pour sentir sa peine. Elle continua :

- Après être partie, ma mère et moi avons marché, longtemps. A cause de la neige, nous ne mangions pas beaucoup. Nous avions trouvé une grotte où s'abriter, et c'est devenu notre refuge pendants quelques jours. Mais un matin, ma mère ne s'est pas réveillé. J'avais vu dans ses yeux sa tristesse et son désespoir, Kenoa, mais je ne pensais pas qu'elle partirais si vite. C'est à cause d'Asaï. Il la tué. C'est sa faute. Je me suis retrouvée seule, dans un territoire inconnue. Et puis je suis tombé sur deux loups, qui faisaient alors partie d'une Meute qui n'existe plus. Son Alpha se nommait Nébraska. Cette louve m'a recueilli, élevé comme sa propre fille, et à fait de Moi une redoutable guerrière. Je ne lui ai jamais dis mon but, mais elle l'avais deviné, après que je lui ai conté mon histoire. Je l'ai aimé, comme une seconde mère, désormais, elle était tout pour Moi, tu comprends. Et puis je suis devenue guerrière. La meilleure de la Meute, après Nébraska et ses protecteurs. J'étais sa fierté, son bonheur, sa fille. Et j'ai su que l'heure était venue. Après avoir dit au revoir à Nébraska, je suis partie. Durant des Lunes, j'ai cheminée, rameutant des Loups Sauvages et féroces, qui désiraient vivre en Meute, mais sans trop de contrainte, et sans avoir de règles à respecter. Au bout de nombreuses Lunes, nous étions une petite quinzaines de guerriers robustes.

La tristesse fit place à la colère quand elle continua :

- Nous nous sommes rendus sur le Territoire d'Asaï. Et nous les avons attaqués. Ils étaient plus nombreux, mais nous étions plus fort. Je me suis retrouvée face à Asaï. Si tu avais vu la haine que je lui portais alors...J'étais animée d'une joie cruelle, je pouvais enfin me venger. Et au terme d'un violent combat, je l'ai eu. Enfin, j'avais tué celui qui avait causé tous mes malheurs, Kenoa, la vie recommençait. Mais je n'étais plus la même à ce moment là, je n'étais qu'un corps avide de tuer. Tous, nous les avons tous massacrés, sauf les nourrices, les louveteaux et les apprentis. Et ceux-là, nous les avons chassés, pour prendre leur place et leur territoire.

Kenoa ne réalisait pas vraiment l'ampleur de ce que son amie lui disait, avant qu'elle ne termine :

- Je t'ai cherché, mais tu n'étais déjà plus là. Si je t'avais trouvé, je t'aurais épargné, bien sur, tout comme tes parents. Mais ils n'étaient pas là non plus, ni ta Soeur. Avant de tuer Asaï, je lui ai demandé. Quand il m'a entendu prononcer vos noms, une lueur sauvage est passé dans ses yeux, suivi d'un rictus cruel sur ses babines. Il m'a dit que vous aviez été tué par des Hommes lors d'une sortie, tous, sans exception. Mais maintenant que tu es là, que tu n'es pas morte, je sais qu'il a en parti menti. Mais je ne sais rien de plus au sujet de ta famille. Je suis désolé, Kenoa.

Kenoa était émue par l'histoire d'Alaska. Elle n'avait vraiment pas eu une enfance facile. Le fait qu'elle et les loups qu'elle avait receuilli avaient attaqué son ancienne Meute ne perturba pas plus que ça Kenoa. Apès tout, Asai était un loup aussi cruel qu'Oeuil de Lynx, le père d'Alaska et l'ancien Alpha. Et tous les loups avaient rejetté Alaska et sa mère quand Asai les avait chassé. Tous, sauf Kenoa et sa famille. En effet, la mère de Kenoa était une amie très proche de Sidka, la mère d'Alaska. Ils ne méritaient peut-être pas la mort, qui était une punition trop cruelle, mais ils avaient mérité d'être chassés à leur tour. Mais Kenoa savait que ses parents n'avaient pas été tués par des Hommes. Ils étaient restés à la meute quand elle était partie chercher Alaska. Et si Alaska ne les avait pas tués, ou étaient ils ?

Kenoa avait s'était décidée. Elle devait rester avec Alaska. Si comme elle le disait, elle prenait des décisions cruelles, peut-être que Kenoa pourrait la raisonner de temps en temps. Elle n'allait pas abandonner son amie. Après tout ce qu'elle avait vécu, elle pouvait bien encore encaisser la peine d'Alaska en plus de la sienne. Elle enclencha son pouvoir, et fit en sorte d'apaiser la peine d'Alaska du mieux qu'elle le pouvait. Ensuite, elle déclara :

- Le fait que tu les ai tué ne me choque pas, Alaska. Evidemment, tu aurais pu simplement les chasser... Mais ils ont mérité leur sort.

Kenoa avait gommé toute trace de reproche dans sa voix. Elle ne voulait pas rendre Alaska encore plus mal. Elle continua :

- Pour ce qui est de mes parents et de ma soeur, ils n'ont pas été tués par des hommes ! C'est impossible ! Je les reverrai un jour ...
Ses paroles restèrent en suspens. Kenoa ne parvient pas à les finir. Elle se reprit et décida de parler d'elle. Elle déclara :

- MAis, Alaska, tu dois aussi apprendre des choses sur moi. Je ne suis plus la gentille petite louve un peu naive et maladroite que tu as connue. Le voyage que j'ai fait m'a obligées à faire des coses dont je ne suis pas fière. J'ai du voler de la nourriture à des humains pour survivre. Tuer d'autres loups. J'ai vécu dans la peur de mourir de faim, de froid. J'ai du apprendre à ne faire confiance à personne.

Kenoa se rappella un jour ou le seul moyen qu'elle avait trouvé pour se nourrir, avait été de voler de la nourriture à une famille de loups. Elle s'était faufilée dans leur tanière quand les parents s'étaient absentés. Elle avait pris la nourriture devant les louvetaux affamés. Elle n'en était pas fière, mais savait que leurs parents s'occuperait d'eux. Mais quand elle était sortie, les parents revenaient. Ils lui ont sauté dessus, et Kenoa les avait tués. Elle s'était occupée des petits pendant un moment, puis les avait abandonnés quand ils étaient capables de se débrouiller. La honte l'assailli quand elle repensa à cet épisode de sa vie. Elle décida de terminer cette conversation sur leurs passé respectifs. Elle changea de sujet :

- Mais tout cela est derrière nous, Alaska. Il faut voir l'avenir, pas le passé.

Kenoa réfléchit. Elle voulait tellement changer de sujet, que des tas d'idées se bousculaient dans sa tête. Elle lança au hasard :

- Et... Euh.. Alors, tu as des petits ?

Kenoa se sentit ridicule. Elles parlaient d'évenements tragiques deux secondes auparavant et là elle lui parlait de louveteaux ? Parfois elle était encore le jeune louve naive d'autrefois ...

Alaska était fébrile, plus aucun sentiment ne l'animait. Pourtant, quelques instants plus tard, une vague de douceur, d'apaisement survînt en elle. La louve blanche fut surprise, mais ne dit rien, c'était agréable. Etre en paix avec sois-même...depuis tellement longtemps...Kenoa déclara alors:

- Le fait que tu les ai tué ne me choque pas, Alaska. Evidemment, tu aurais pu simplement les chasser... Mais ils ont mérité leur sort. Pour ce qui est de mes parents et de ma soeur, ils n'ont pas été tués par des hommes ! C'est impossible ! Je les reverrai un jour ...

La louve noire ne termina pas sa phrase. Alaska devinait sa peine, et ne dit rien. elle s'était retournée vers la louve de jais, et la fixait désormais, toujours assise.

- Mais, Alaska, tu dois aussi apprendre des choses sur moi. Je ne suis plus la gentille petite louve un peu naive et maladroite que tu as connue. Le voyage que j'ai fait m'a obligées à faire des coses dont je ne suis pas fière. J'ai du voler de la nourriture à des humains pour survivre. Tuer d'autres loups. J'ai vécu dans la peur de mourir de faim, de froid. J'ai du apprendre à ne faire confiance à personne.

Ainsi, toutes deux avaient commis des choses que jamais auparavant elles n'auraient commis. L'une ne pouvait reprocher à l'autre sa conduite. C'était mieux ainsi.

- Mais tout cela est derrière nous, Alaska. Il faut voir l'avenir, pas le passé.

Voir l'avenir ? C'était bien difficile, surtout pour les Shadows, qui vivaient quasiment au jour le jour...Enfin...Kenoa, cherchant sans doute à changer de sujet, déclara subitement:

- Et... Euh.. Alors, tu as des petits ?

Alaska ne put s'empêcher de lâcher un léger rire. Des petits ? Whitefang n'était même pas encore Alpha. Mais c'était gentil de la part de Kenoa de s'en préoccuper. Descendant de son rocher, la belle de neige vînt se placer à côté de son amie :

- Non, pas encore. J'ai un compagnon, mais il n'est pas encore Alpha. Je te le présenterais. Il est un peu plus posé que Moi.

Alaska avait dit cela d'un ton léger, sans reproche ni autre. Elle aimait vraiment Whitefang, plus que tout, désormais, avec Kenoa. Mais elle voulait ajouter quelque chose à leur discussion, ne pas laisser le choses flotter:

- Tu sais Kenoa. Nous, les Shadows, ne voyons pas toujours bien l'Avenir. Nous vivons au jour le jour. Et beaucoup de Nous ont un passé difficile sur lequel il est difficile de faire abstraction. Tu le découvriras par Toi-Même.

[On Cloture sur ta réponse ou on continue ? et tu deviens Shadows alors ?]

[Up ?]

Alaska lacha un petit rire. Elle descendit près de Kenoa et lui répondit :

- Non, pas encore. J'ai un compagnon, mais il n'est pas encore Alpha. Je te le présenterais. Il est un peu plus posé que Moi.

Kenoa était heureuse que son amie ai trouvé un compagnon. Alaska continua :

- Tu sais Kenoa. Nous, les Shadows, ne voyons pas toujours bien l'Avenir. Nous vivons au jour le jour. Et beaucoup de Nous ont un passé difficile sur lequel il est difficile de faire abstraction. Tu le découvriras par Toi-Même.

Kenoa ne répondit rien. Elle avait l'habitude qu'Alaska aie le dernier mot. Mais elle comptait bien lui montrer qu'il était possible de faire avec son passé.

[ça te va comme réponse pour cloturer ? ^^ Et oui je deviens une Shadow, enfin, si tu veux bien ]

[Parfait. Je t'ajoute à la Meute des Shadow ]