Jenny était arrivée à la petite colline surplombant la grande prairie. Le ciel, toujours teinté d'un superbe violet virant par moments au bleu, s'était dévêtu de son manteau étoilé, pour commencer à briller grâce aux rayons lumineux du soleil. Quelques rayons solaires vinrent se perdre dans la fourrure brune de la louve, dont les poils étaient agités par une douce brise matinale. La Guerrière, ainsi postée, les rayons du soleil éclairant son beau museau, la fourrure agitée par le vent, était tout simplement magnifique. La louve ferma un instant ses beaux yeux bruns, afin de savourer la fraicheur du vent matinal. Jenny n'eut pas le temps d'apprécier à sa juste valeur ce moment, car bientôt elle put entendre le rythme rapide des pas du Protecteur se rapprocher. Alors elle tourna la tête, adressa un sourire franc au loup, avant de s'élancer d'un bond dans les airs. Son saut était parfait, assez grand pour pouvoir atterrir au milieu des fleurs, et pas très haut, pour ne pas se blesser en retombant.

Lorsqu'elle heurta le sol, elle fit une cabriole au milieu des fleurs, montrant ainsi que tout allait bien. Sa chute n'avait pas été assez longue, ni assez rapide pour pouvoir la blesser. Elle se mit alors à jouer dans les fleurs, roulant, sautant au milieu de celles-ci. Lorsqu'elle atterrissait, des pétales se détachaient de leur fleur à cause du choc, et le vent les élevait dans les airs, formant un ballais de pétales très agréable à regarder. Jenny était vraiment très jolie à voir, dans ce cadre fleuri, en train de s'amuser comme une jeune louvette. Soudainement, son rire cristallin, montrant son bonheur, cessa, et elle se laissa tomber sur le dos, observant le ciel. Tandis qu'elle observait la beauté du ciel à l'aube, une fleur venait de se détacher de sa tige, pour tomber sur son crâne, avant de venir se caler contre son oreille. C'était une fleur rouge vive, ressortant parfaitement bien sur sa fourrure brune. La belle se sentait bien, allongée au milieu des fleurs, le vent lui agitant doucement le poil.. Elle était si détendue.. Ses yeux se fermèrent un instant, puis elle les rouvrit, posant son regard brun sur un nuage ressemblant à un cœur.

L'amour. Elle n'avait que connu l'amour maternel et paternel, l'amour dans une famille. Mais l'amour entre deux cœurs, entre deux êtres, elle ne l'avait jamais ressenti, jamais éprouvé. Alors la question se posa : Lorsqu'elle serait amoureuse, comment le saurait-elle ? Et surtout : Était elle amoureuse de ce loup ? ..

Oui, elle éprouvait un bien-être immense en sa compagnie. Oui, son cœur s'était emballé lorsqu'elle lui avait malicieusement léché le museau. Et encore oui, elle avait un pincement au cœur à l'idée de le quitter. Mais, l'aimait-elle ? La question perturbait énormément la louve brune. Jenny se trouva soudainement stupide. En une journée, tomber amoureuse ? Elle était idiote de croire une telle chose. Même si elle ne pouvait nier que tout ce qu’elle avait pensé était totalement vrai, elle ne pouvait pas être amoureuse, pas elle, et pas de lui. Et puis, de toute manière, comme si le protecteur de l’Alpha allait vouloir d’une louve comme elle, elle était si pitoyable. Qu’est-ce qu’il lui avait prit de penser ça ? Vraiment ..

Alors elle détourna le regard de ce nuage blanc, et son regard se planta sur la joli fleur rouge qui venait de se caler contre son oreille. Elle était vraiment magnifique. Mais elle ne put s'empêcher de penser au protecteur, quelque chose d’incompréhensible lui hurlait au fond de son cœur, au fond de son être : " Ne le laisse pas, tu entends ? Ne cesse jamais de le suivre ! " Elle l'aimait énormément, oui, mais jusqu'à où ? Jenny n'avait jusqu'à maintenant éprouvé que des sentiments négatifs, alors tous ces ressentis de bonheur, de bien-être, elle était totalement perdue. Mais une chose était sure : Elle l'aimait. Maintenant, était-elle amoureuse de lui.. Seul le temps pourrait lui dire.

Surplombé par la mince louve, Sullen ne riait pas, se laissant faire. Son sourire d'autrefois était parti, et ses yeux ne disaient rien. Son coeur, la découvrant, si près, si belle sous le soleil matinal, s'emballa encore une fois. Que se passait-il ? Pourquoi ... Pourquoi cette folie ? Pourquoi avait-il bondit ? Lui qui n'y connaissait rien ! Pourquoi cette nouvelle chaleur, si douce, si craquante, embrasait son museau à chaque fois qu'il fixait la louve ? Détournant vivement les yeux, il ravala les rougeurs qui, pour la première fois de sa vie, voulaient lui teindre les joues. Lorsque Jenny, un sourire malicieux sur le museau, plongea son regard pétillant dans le sien pour lui faire une rapide léchouille sur le nez, Sullen se sentit si gêné, mais si rassuré à la fois, pour une raison qui lui était totalement inconnue, qu'il en oublia leur jeu. Il resta quelques instant immobile, nageant dans l'extase, ne sachant même pas quel était l'étrange sentiment qui lui étreignait le coeur.
D'un vif sourire, elle s'eclipsa. Sullen, encore dans les vapes, mit quelques secondes à se remettre sur ses pattes avant de s'élancer. Ses entrainements intensifs avaient faits leurs preuves, et une fois de plus, il laissa ses pattes agirent, et il se retrouva aux cotés de la louve en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il laissa quand même filer la belle, pour qu'elle le croit fatigué. De longues minutes s'écoulèrent, sans que Sullen se laissa distancer. La jeune louve tenta d'accélerer, mais il se maintient à son rythme, accélérant aussi, se positionnant désormais à ses cotés. Au fond de lui, il était conscient. Ce qu'il faisait, malgré ses maintes tentatives d'ignorer ce sentiment, c'était ... Qu'il s'amusait. Pour la première fois de sa vie. Le paysage défilait encore. Le regard fixe de Sullen était posé sur la louve. Il était vide, mais si on le connaissait, on aurait pu y voir le changement. Il était froid, certes, mais la rudesse de l'hiver c'était changé en la fraîcheur du printemps.
Les arbres se firent de moins en moins nombreux, la végétation se faisait plus petite. Les grands chênes devinrent de frêles bouleaux et les ronces hautes de jolies touffes d'herbe garnies de fleurs. Bientôt le soleil fût assez haut pour ne plus les aveugler et plus rien ne vint les cacher de ses lourds rayons. La chasse du matin devait sans doute avoir été repoussée, en ce jour, car la précédente avait été tellement foisonnante que les restes suffiraient à nourir la meute.
La forêt avait céder à la colline, et cette course censée être endiablée avant plus un air de promenade pour Sullen. Au loin, un large espace, plat, se dégagea peu à peu, sous les yeux froids du protecteur. Il voyait naître une plaine recouverte de diverses fleurs, qui sublimait le paysage. Ils se rapprochaient un peu plus à chaques foulées. Ralentissant devant la vue, le protecteur s'arrêta un instant pour l'admirer. La louve, quand à elle, bondit d'on ne sait où dans les paquerettes, chutant sur plusieurs mètres pour rouler en contre bas. Son saut avait été beau à regarder, sur un fond bleu, son pelage de jais magnifiquement ébouriffé par le vent. Elle se roula quelques secondes dans les herbes hautes, mêlant bonds et cabrioles. Son rire cristallin résonnait dans l'espace, alors que lui, en haut, la regardait toujours.
Avait-il le droit. Non. Il n'avait pas le droit de rire. Pas le droit de sourire. Pas le droit d'être heureux comme cette louve ... Comme cette louve tout comme avec. Il n'avait aucun droit. Son seul devoir était de servir sa meute. Qu'on lui demande de mourir, de tuer ses compatriotes ou encore de partir seul face à toute une armée, il le ferait. Car c'était son devoir.
Soudain, son regard se reposa sur la louve, et il se mit à frissonner. Elle s'était allongée sur le dos, observant les minces nuages, et une jolie fleur rouge était venu se loger tout contre son oreille. Tout dans la tête du pauvre Sullen en fût ébranlé. Il sentait le besoin de se coucher près d'elle. Il sentait le besoin de l'embrasser. Il sentait le besoin de la chérir. Mais. Pourquoi, il ne le savait pas.
Alors, il regarda l'aigle qui volait avec sa femelle. Il ne comprit pas. Pourquoi ces deux êtres vivaient-ils ensemble ? Pour se proteger mutuellement, surement. Ou était-ce seulement le besoin pour eux de perpétuer leur espère. Crispant les yeux, il se mit à hurler son incompréhension. L'amertume d'autrefois avait quitté sa voix. Ce n'était plus ce cri rauque, totalement pur, qui s'échappait de sa gorge. C'était, cette fois, un chant plus clair, plus agréable. Il demandait au kô. Qui est-tu ? Pourquoi me rend-tu fou ? Dois-je faire des petits avec elle ? Ou bien la protéger ? Dois-je la caliner, même si mon devoir me l'interdit ? Ô kô, que dois-je faire ? Dois-je bondir ? Dois-je la rejoindre ?
Et alors qu'il se taisait, une faible brise lui agita le poil. Et il eût sa réponse. La flamme dans le regard, il se mit à galoper à vive allure. Plus vite encore qu'il n'avait couru dans toute sa vie. Il l'avait vu. Son frère. Il l'avait vu. Il l'avait entendu. Entendu lui dire que c'était elle. C'était tout. Juste ça. Pourquoi. Comment. Pour quoi. Dans quel but. Il ne savait rien de tout ça. Juste qu'il devait prendre soin d'elle. Plus encore que de l'Alpha.
Il bondit d'une pierre. Son saut fût bien plus brut que celui de Jenny. Il sautait plus haut, plus loin. Il savait ce qu'il lui restait à faire. Sa chute fût plus longue. Mais dès qu'il fût près du sol, il donna un ultime coup de patte sur le sol, avant même que son corps ne soit en contact avec celui-ci. Agilement, il atterit sur ses pattes, et, d'un trot léger, le nez en l'air, il rejoint la louve. Son coeur était plus léger que jamais. Enfin, il se sentait pleinement vivant.

Ses pensées furent interrompues par une douce chaleur. Le beau protecteur l’avait rejoint. Sans bouger de sa position initiale, Jenny plongea son doux regard brun dans celui de Sullen. La jolie fleur rouge qui était venue se caller contre son oreille n’avait pas bougé dans poil, embellissant toujours le portrait de la belle. Affreusement gênée, la louve brune détourna son joli regard. Elle ne savait plus quoi faire, plus comment se comporter. Qu’est-ce qu’il lui prenait ?! Elle n’avait jamais été comme cela auparavant, elle n’avait d’ailleurs jamais ressenti de pareils sentiments. Et puis, soudainement, un souvenir lui revint.
En compagnie de la vénérable qui l’avait élevée et éduquée comme une vraie mère, Jenny avait, une fois, abordé le thème de l’amour dans l’une de ses nombreuses discussions avec la sage louve.

« Dis, qu’est-ce que c’est l’amour ? Avait-elle dit de sa petite voix de louvette.
- L’amour, ma chérie, c’est un sentiment surpuissant, qui nous ferait faire n’importe quoi pour la personne qui nous le fait éprouver. Il doit être le sentiment le plus puissant de tous, d’ailleurs.
- Et comment on se sent quand on est amoureux ?
- Ah, c’est difficile à dire, car chacun de nous le ressent différemment. Certaines ont des papillons aux ventres, d’autres découvrent des sentiments nouveaux comme la timidité, et quelques rares êtres n’ayant jamais gouté au bonheur le découvrent alors.
- Et papa et maman, ils étaient comment, eux ?
- Je ne sais pas, seuls eux le savent mon enfant.
- Ah.. » Alors, ses petits yeux de louvettes s’étaient emplis de larmes, en pensant à sa regrettée famille.

« Je peux peut-être t’aider à le savoir. » La louvette, intriguée, avait relevé son joli museau, un regard empli d’espoir. Alors la vénérable avait usé de son pouvoir d’Ermite, faisant appel au Kô, qui prit deux formes distinctes. Les silhouettes étaient là, brillantes, colorées d’un superbe bleu transparent. La petite louve s’émerveilla alors de les voir, ses yeux s’emplirent de larmes de joie, et elle se précipita à la rencontre des deux représentations divines. Pleurant d’émotion comme jamais, la petite ravala la boule qu’elle avait dans la gorge, pour s’exprimer difficilement.

« Je suis contente de vous voir , oh vous me manquez ! …
- Chtttt, trésor.. Il semblerait que tu avais une question importante à nous poser..
- Oui.. je voulais.. Je voulais savoir ce que vous avez ressenti quand vous vous êtes rencontré, ce que ça fait l’amour… » Alors les parents éclatèrent d’un rire attendri, puis sa mère reprit :

« Eh bien, pour ma part.. Lorsque j’ai rencontré ton père, je lui ai aboyé dessus. Dit-elle en éclatant d’un rire cristallin. J’étais solitaire, et tout mâle représentait un danger pour moi, tu comprends..
- Aboyé? Tu étais à la limite de me grogner dessus, tu veux dire ! Dit il dans un rire grave.
- C’est vrai ! Répondit-elle tout en riant. Enfin, une fois que ton père m’a assuré qu’il ne me voulait aucun mal, on a fait connaissance, dans des conditions pour le moins particulières !
- Trois loups solitaires nous ont attaqué, et, sans réfléchir, je me suis mis devant ta mère pour la protéger, en lui disant de s’enfuir.
- Mais étrangement, l’idée de l’abandonner me fendait le cœur, renchérit-elle, alors je me suis dressée à coté de lui, et nous avons combattu côte à côte.
- Et nous les avons battu, évidemment.
- Ah ça oui ! Ils sont repartis avec la queue entre les jambes, ces froussards !
- On leur a fichu une bonne raclée.
- Euh, papa, maman, euh.. On parlait de l’amour.. Intervint timidement Jenny.
- Ah oui ! Se souvint sa mère, alors elle reprit : Après le combat, ton père était en mauvais état, l’une de ses plus importantes cicatrices s’était rouverte, et il perdait beaucoup de sang, alors je l’ai soignée, et à son réveil, un déclic s’est passé.
- Notre combat s’était passé la nuit, et lorsque je me suis réveillé, les premiers rayons du soleil commençaient à apparaitre. Etrangement, plusieurs d’entre eux réussirent à traverser l’épais feuillage des pins, et terminèrent leur course sur le doux museau de ta mère. C’est alors que j’ai put m’apercevoir de sa beauté. Le soleil éclairait sa superbe fourrure beige parsemée de brun, et ses superbes yeux d’un orange éclatant.
- Alors je me suis mise à courir, encore et toujours, je fuyais ce sentiment nouveaux qui me faisait peur. Et, adressant un regard plein de sentiments à son marri, elle déclara, attendrie : « Mais ton père m’a rattrapée. »
- Je n’étais pas prêt à laisser partir cette superbe blonde.
- Eh, je ne suis pas blonde ! Ma fourrure est beige !
- Cette superbe louve au pelage beige, si tu préfères.
- Alors il m’a proposé de faire un bout de chemin ensemble, utilisant comme excuse que cela rapporterait plus de gibiers.
- Et au fur et à mesure du temps..
Alors , comme les deux âmes sœurs qu’ils étaient, ils terminèrent en chœur :
- Les sentiments se sont créés.
- Et puis une douce nuit, j’ai donné la vie à trois petits amours.
- Voilà, tu sais tout mon ange.
Alors, son joli regard ambré affligé, la louve au pelage beige déclara :
- Nous aimerions rester d’avantage, mais nous devons partir, trésor. Rends nous fier, et sache que ton père, tes frères et moi, t’aimons très fort. Au revoir, ma chérie. »

Alors l’halo bleu avait explosé en paillettes de cette même couleur, et la discussion à ce sujet fut terminée.


Trop de signes étaient là, trop de choses lui hurlaient que c’était ça. Mais Jenny hésitait, et elle fut prise de la même envie que sa mère avait éprouvé il y a de ça plusieurs lunes. L’envie lui tiraillait le ventre et le cœur, si bien qu’elle dut se retenir pour ne pas s’enfuir à toute patte. Son regard brun était fixé sur un nuage quelconque qui avançait dans le ciel, lorsqu’un couple d’aigles passa devant celui-ci. La louve brune se mit alors à suivre de ses beaux yeux les deux grands oiseaux, admirant l’harmonie de leur vol. Ils étaient en total symbiose, leurs ailes battaient au même moment, suivaient les mêmes mouvements, l’un était comme le miroir de l’autre.

Alors la louve brune se releva lentement, sans que la fleur rouge ne tombe pour autant, et continua à suivre les deux oiseaux du regard. Ils tournaient au dessus de l’endroit où les deux loups étaient, semblant vouloir dire quelque chose à la louve. Soudainement, les deux oiseaux amorcèrent une descente lente et silencieuse, puis vinrent se poser à un mètre de la louve. Une douce brise vint agiter les poils bruns de Jenny, alors le vent lui murmura à l’oreille, comme si les propriétaires de ces deux voix étaient tout prêt d’elle « L’amour. ». Emue, Jenny comprit alors. Ces deux aigles étaient des animaux normaux, mais le Kô leurs avait ordonné de lui faire passer un message, un message qui ne venait de personne d’autres que de ses parents. La vision de la belle fut troublée par les larmes qu’elle tentait de retenir, alors elle prononça deux mots, pourtant inaudibles « Maman.. Papa.. ». Les deux aigles s’envolèrent alors, reprenant leur propre route. Contemplant leur envole, Jenny prononça à nouveau un mot inaudible « Merci.. ». Alors elle se retourna vers le beau protecteur, le contemplant de son beau regard brun. Une légère brise vint de nouveau lui agiter le poil, secouant doucement chacune des fleurs de la prairie. Quelques pétales rouges se détachèrent alors du cœur de leur fleur, s’envolant, portés par le vent. Celui-ci les dirigea, et il vinrent tourbillonner autour de la guerrière. C’était un spectacle à couper le souffle, Jenny était entourée d’une cinquantaine de pétales, qui tourbillonnaient, selon la volonté du vent. Le museau de la belle se colora de rouge, et elle détourna les yeux, gênée.

Elle l’aimait, cela était certain, mais était-ce partagé ? Ressentait-il ce qu’elle ressentait en sa compagnie ? Pouvait-il sentir son cœur s’emballer, jusqu’à sembler prêt à exploser ? Pouvait-il sentir le bonheur jaillir en son cœur, lorsqu’il était tout prêt d’elle ? Ressentait-il le désir irrépressible de la câliner, comme elle aurait voulu le faire pour lui ? Et surtout, ressentait-il le besoin d’être auprès d’elle jusqu’à la fin des temps ? Car elle, ressentait tout cela. Elle venait de découvrir le sentiment le plus puissant qu’il puisse exister, elle venait de découvrir l’amour.

[Sullen à toi de répondre ]

[Second up. Sullen c'est à toi.]

[3e et dernier UP. Sullen, c'est à toi!]

Je lock, à mon grand regret.