Whitefang était terré dans les fourrés, il observait un petit faon, le premier qu’il voyait depuis le début printemps. Il jetait de rapide coup d’œil autour, le petit était seul. Il avait bien hâte d’amené son trophée à Alaska. Il s’approcha d’un pas de souris et d’un autre. Le petit faon ne c’était rendu compte de rien et soudain comme une ombre, Whitefang sauta au cou du petit animal, lui écrasant l’œsophage et lui rompant le cou. Le sang coulait sur sa langue, lui donnant une idée de combien sa chair serait tendre. Il en bavait d’avance. Le futur Alpha ramenait sa proie au campement. Il y était presque rendu quand un loup dont il ne se souvenait jamais le nom s’arrêta devant lui à essoufflé. Whitefang ne put s’empêché de relevé un sourcil et de se dire :

*J’espère que se ne sont pas de mauvaise nouvelle*

Le jeune guerrier repris son souffle et finit par lui dire :

-Whitefang, c’est Alaska… elle…

Le loup mexicain ne lui laissa pas l’opportunité de finir, son cerveau avait sonné l’alarme au nom de sa compagne. Il laissa tomber sa proie et il coupa immédiatement son interlocuteur :

-Ramène ça au camp pour moi.

Le papa en devenir sauta sur le rocher le plus près pour avoir une plus longue vue, il apercevait le camp d’où il était et en une fraction de seconde, il y était. Son regard chercha Alaska en état de panique, puis il eut malgré lui un petit sourire. Au moins elle ne donnait pas naissance à leurs louveteaux en plein milieux du camp. Il eut un rapide coup d’œil vers l’antre du couple Alpha et il s’y téléporta aussi vite qu’il avait apparue dans le camp. Whitefang entra légèrement chancelant, il respirait très rapidement, mais il secoua fortement la tête pour reprendre ses esprits. Puis il avança jusqu’à une masse blanche qui respirait très rapidement. L’endroit ou elle était couchée était bien trop rocailleux, elle avait dût tomber la et ne pas être capable de se relevé. Le petit loup tricolore s’avança vers elle en frottant son museau contre le sien pour la rassuré :

-Je suis la Alaska, tout ira bien maintenant. Je vais t’amener dans un endroit plus confortable d’accord.

Il n’attendit pas sa réponse avec quelques petits coups de museau délicat derrière son épaule, il l’encouragea à se levé pour ensuite passé sa tête entre ses pattes avant et faisant bien attention à son ventre, le petit loup l’amena plus au fond de la grotte, la ou l’atmosphère était plus frais et le terrain plus terreux et donc plus confortable que de la pierre. Whitefang déposa doucement Alaska avant de se couché près d’elle. Puis il commença à lui léché le cou et les oreilles, il lui demanda d’un ton gentil avec une pointe d’inquiétude et de nervosité :

-As-tu besoin de quelques choses?

Ce sentiment d’impuissance mettait les nerfs de Whitefang à rude épreuve. Mais il devait faire avec.

Tandis qu'Alaska était sciée en deux pas de violentes contractions, Whitefang fit son apparition, essoufflé, mais bien présent. la louve de neige bénissait son pouvoir de téléportation, car elle sentait qu'elle ne pourrait bientôt plus attendre. Son compagnon frotta son museau contre le sien et déclara :

-Je suis la Alaska, tout ira bien maintenant. Je vais t’amener dans un endroit plus confortable d’accord.

Par de petits coups d'épaule, il 'encouragea à se lever. Alaska n'en avait plus le courage, mais pour lui, elle utilisa totues ses forces, et se redressa. Très vite, Whitefang passa sous elle, et l'emmena plus loin, sur de la terre meuble, bien plus confortable. Heureusement, car la louve se serait effondré dans les secondes suivantes. Puis, il commença à lui lécher la tête. Il était presque plus nerveux qu'elle, apparemment. D'une voix tendue, il demanda :

- As-tu besoin de quelques choses?

Alaska le regarda d'un regard apaisé, ne voulant pas gâcher ses forces en parlant. Bientôt, un spasme plus fort que les autres se fit ressentir, et la futur mère sut que le travail commençait. Le premier petit arrivait, à n'en pas douter. Elle ne le savait pas, mais c'était le début d'un long travail, épuisant, éreintant, mais qui valait la peine. En rythme avec les spasmes, Alaska puisait dans ses forces, et rapidement, le premier petit fut expulsé. Son instinct de mère lui fit tourner la tête dès qu'elle le put, et elle aperçut une petite boule de poils encore humide, à la fourrure brune, avec des tâches sombres sur le dos, et plus claires sur le ventre. L'instinct maternel le poussa à lécher son petit, mais, alors qu'elle voulut le placer contre elle, une autre contraction la traversa, la laissant retomber sur le sol, haletante. Le second petit arrivait. C'était une bonne chose, mais c'était tellement épuisant !

Après autant d'effort que pour le premier, le second fut à son tour à l'air libre. D'un coup d’œil, elle put voir une boule de poil blanche comme la neige, tout comme elle, avec seulement le bout des oreilles rousses. Tournant la tête vers Whitefang, elle n'eut pas le courage de parler, alors elle murmura :

- Il faut...il faut que tu les lèches...

Une forte contraction, qui lui brula le ventre, annonça la suite. Deux, c'était déjà bien, combien en restait-il ? La louve était déjà épuisée, et avait l'impression qu'elle n'y arriverait pas. Pourtant, il fallait qu'elle le fasse, elle n'avait pas le choix ! Se tendant, se contractant, elle tâcha tant bien que mal d'expulser le suivant, mais elle était à bout de force, elle les minutes paraissaient être des heures. Encore et encore, elle poussait, cherchant à faire sortir ce petit, qui ne bougeait pas, du moins elle en avait l'impression. Pourtant, après des minutes d'efforts, elle senti le petit glisser, et sortir à l'air libre. Cependant, sans même qu'elle ait eut le temps de regarde ce nouveau petit, l'autre arriva. Quatre ?! C'était beaucoup. Arriveraient-ils à s'en occuper correctement ? Là n'était pas la question ! Il fallait continuer.

Alaska était en sueur, son ventre la tiraillait, tout comme le reste de son corps, brûlant et fiévreux. Elle s'apprêtait à se tendre au maximum pour aider le petit suivant à sortir, mais, grâce à la nature si bien faite, il glissa très facilement, sans doute là depuis un moment. La louve pensait en avoir finit, mais non, apparemment, il en venait encore un. Elle espérait qu'il en serait de même que pour le précédent, mais non, celui-ci ne sortit pas comme son frère, ou sa sœur d'ailleurs, Alaska n'en savait trop rien. Alaska dû puiser dans ses dernières forces pour lui donner naissance.

Heureusement, quand il sortit, elle sut que c'était la fin, car elle eut l'impression que son ventre se vidait. Il était temps, elle n'en pouvait plus, elle n'avait même plus la force de se redresser pour regarder les trois derniers, ni même les autres. Elle ferma les yeux, tâchant de reprendre son souffle, espérant que son cher et tendre s'occupait de leurs nouveaux petits. D'une voix faible, épuisée, elle chuchota :

- Mon...Montres-les Moi, je...je veux les voir...

Elle entendait des piaillements, de petits cris, qui la réjouissaient. Dès le début, elle parvînt à distinguer cinq voix. Cinq petits, ils avaient désormais cinq petits, de quoi assurer leur descendance et celle de la Meute.

[Je propose comme ordre de réponse : Alaska - Whitefang - Aloe - Myosotis - Imalys - Reiko, si ça vous va. vous pouvez créer vos comptes et poster vos présentations ]

Whitefang eut un petit sourire quand sa compagne le regarda avec ses yeux rassuré. Il comprenait qu’elle n’avait besoin de rien d’autre que lui. Alors c’est ce qu’il fit. Il resta auprès d’elle, quand un violent spasme la parcouru et voilà c’était le début. En peut de temps leur premier louveteau montra le bout de son petit museau. Il était si petit, si fragile, d’une belle fourrure brune avec un ventre blanc. Le nouveau papa regardait la première petite boule de poil encore tout émerveiller, quand Alaska se releva un peu pour commencé à le léché. Mais dès qu’elle voulu le collé contre elle, une autre contraction la raidit de douleur et l’Alpha des Shadow allait se laissé tombé sur le sol quand son compagnon la rattrapa avec sa tête pour la déposé doucement. Il lui lécha la joue et elle lui murmura :

- Il faut...il faut que tu les lèches...

Le petit loup mexicain sourie et en prenant délicatement leur premier né dans sa gueule, il le colla contre sa mère. Puis le futur Alpha trouva le second, une mini Alaska avec les petites oreilles rousses de son père, qui la lécha avant de la déposé doucement au coté de l’autre. À peine avait-il déposé la deuxième. Qu’un petit museau gris avait fait son apparition. Whitefang prit la petite et comme les deux autres il la nettoya avant de la posé avec son frère et sœur. Le loup mexicain allait s’allongé auprès de sa compagne pensant que c’était finis, mais les spasmes d’Alaska continuait. Le papa finit par comprendre que ce n’était pas fini quand il entendit un petit cillement, presque inaudible. Il se releva et découvrit un autre petit loup gris argenté. Ils en étaient à quatre. Le nouveau papa recommença le nettoyage du nouveau petit et à peine avait t’il finit de nettoyé le petit loup argenté qu’une petite boule de poil brune aux minuscules oreilles rousse mit sortie sa petite truffe. Whitefang entrepris immédiatement la toilette du petit nouveau et quand il eut finit il plaça les deux derniers auprès de leur mère. Alaska s’allongea de tout son long. Son compagnon ne put s’empêcher d’avoir un petit rire de soulagement, c’était enfin terminé et tout c’était bien passé. Whitefang regardait ses progénitures, quand la voix faible de sa compagne le sortie de sa rêverie :

- Mon...Montres-les Moi, je...je veux les voir...

Le nouveau père s’approcha délicatement des petits louveteaux et il les déposa un à un entre les pattes de leur mère :

-Nous avons trois petits mâles et deux petites femelles, la petite blanche et la grise.

Déclara fièrement Whitefang. Puis il caressa délicatement la joue d’Alaska avant de lui murmuré à l’oreille :


-Il va leur falloir des noms ma chérie.

-Celui-ci s’appellera Imalys, si tu es d'accord évidemment.

Déclara Alaska en désignant leur louveteau argenté, puis en léchant la petite blanche elle ajouta:

- Celle-ci Aloe et...

Puis son regard se posa sur un petit loup tricolore et dit avec tendresse:

- ...celui-ci Reiko. A toi de choisir les autres.

Whitefang pencha la tête d’un air penseur. Imalys, Aloe et Reiko. Le nouveau papa se répéta plusieurs fois le nom de ses louveteaux en tête, c’était comme une petite mélodie, mais il en fallait deux autres. Alors il regarda leur premier né, sur le coup il pensa à Kilio. Le petit loup mexicain s’approcha doucement le museau de la petite boule de poil brune et il lui caressa le dos en annonçant :

-Kilio pour celui-ci et cette petite demoiselle…

Le futur Alpha regarda la petite louve grise avec tendresse et il termina :

-Myosotis.

Whitefang n’en revenait pas encore, ils étaient une famille, une grande famille certes, mais une famille tout de même. Le loup mexicain colla sa tête contre celle de sa compagne et il lui dit :

-Je t’aime maman Alaska.

Puis il lui donna une petite lichette sur le museau tout en continuant d’observé leur cinq petit loup dégusté leur premier instant de vie.

[Je propose qu'une fois que chaque louveteau à répondu, on ouvre un autre sujet, où c'est la première fois qu'ils ouvriraient les yeux ]

[Je suis d'accord =)]

Noir…
Calme…
Chaleur…
Confort…

Il était bien, où il était. Il n’avait rien demandé à personne, lui. Il avait vécu tranquilement dans le ventre de sa mère, au chaud et à l’abri du monde extérieur. A travers ce qu’il semblait être une poche, et qui était en réalité le placenta, ou la délivrance, il lui semblait sentir d’autres corps. Ses frères et sœurs.

Il flottait, ayant à peine conscience de ce qu’il vivait. Comme dans un rêve… Oui, c’était tout à fait cela. il avait l’impression qu’il dormait. Il était confortablement installé, et ne manquait de rien. Mais tout à coup, un violent tressaillement le secoua. Un de ses frères, ou peut-être une de ses sœurs, vint le percuter. Ils furent tout à coup tous serrés les uns sur les autres. Puis, un spasme, deux spasmes, et il sentit la pression se relâcher. L’une des petites poches était évacuée, emportant avec elle un petit loup. Puis un autre louveteau quitta le ventre confortable de leur génitrice.

Le petit loup, à demi- conscient, ne put que se réjouir ; il avait plus de place pour lui. Bientôt, ils ne furent plus que deux. Deux étaient déjà sortis, et le troisième venait tout juste de passer le seuil d’un monde nouveau. Il sentit que ça allait être à son tour. Mais que pouvait-il y faire ? Sans même attendre qu’un spasme vienne le pousser vers la sortie, le louveteau s’engagea à la suite du troisième né. Il n’eut pas beaucoup d’effort à fournir. Les contractions qui évacuaient ce dernier l’aidèrent à le faire sortir en même temps. En à peine quelques secondes, lui et son grand frère, ou grande sœur, venaient de voir le jour.

Enfin, façon de parler. C’était comme si le petit louveteau venait de se réveiller. Il fut débarrassé très vite de sa délivrance. La gorge sèche, il prenait peu à peu conscience de ce qui l’entourait. L’air entra dans ses poumons encore mouillés. Il se mit à brailler. Il voulait retourner au chaud, et ne plus avoir mal. Pourtant, un désir brûlant lui donnait l’énergie d’avancer, et de se battre pour vivre. Il était curieux, et voulait savoir quel était ce nouveau monde. Prenant son mal en patience, il respira à plein poumon, les séchants et les habituant à l’air libre rapidement. Une fois ce détail réglé, il se senti à nouveau mal. Il avait mal au ventre.

Il se glissa à la suite de ses frères et sœurs, toujours plongé dans le noir le plus complet. Il entendit ces derniers geindre, comme lui, et se dirigea à leur grognements. Le sol était dur, et froid. Un frisson le parcourut, alors qu’il rampait vers ce qui semblait être sa mère.

In senti un pincement au niveau de sa nuque, puis, plus rien. Il ne touchait plus rien du tout. Le sol n’était plus sous ses pattes. Avant même d’avoir eu le temps de paniquer, il fut reposer par terre. Il sentit la douce présence de sa mère. Ses poils, tout doux, le réconfortèrent. Il s’approcha d’avantage, et fut irradié de la chaleur qu’elle dégageait. Il sentit une boule de poils aussi grosse que lui lui passer dessous, et entendit des bruits de tétouille. Une odeur sucrée se répandit dans l’air. Le petit louveteau s’approcha et pu toucher la peau de sa mère avec son museau. Instinctivement, il se mit à chercher une petite bosse qui pouvait dépasser. Il en trouva une, et ouvrit sa petite gueule. La coinçant dedans, il se mit à aspirer.

C’était chaud, c’était doux. Sucré, vivifiant. Du lait. Le louveteau comprit qu’il avait faim. Qu’il avait eu besoin de quelque chose. Il comprit que la vie ne sera pas facile, et que tout ne sera pas à porté de gueule.

Il senti quelque chose de mouillé lui râper le dos. En fait, on le séchait. C’était vivifiant, au même titre que le lait de sa mère. Stimulé, il téta de plus belle. Puis, il entendit des voix. Une voix chaude, douce, et fatigué. Sa mère.
- Celui-ci s’appellera Imalys, si tu est d'accord évidemment.

Un petit mouvement , et il sentit la truffe de sa douce mère sur son dos. Ha, d’accord. Imalys, c’était lui. Cool. Il aimait bien ce nom.

Une autre voix, plus basse, mais tout aussi douce et rassurante, et chargée d’émotions fit écho à celle de sa génitrice : son père venait de parler.
-Je t’aime maman Alaska.

Ha, sa mère s’appelait Alaska… Joli prénom, ça aussi.
Imalys se senti bousculé par un autre louveteau. Il perdu sa tétine. Il gronda de mécontentement, et poussa le malotru, récupérant sa précieuse source d’alimentation. Non, mais ho.

Imalys était désormais sûr de plein de choses.
- Il venait de naître
- Il avait tout un monde à découvrir
- Il avait une maman douce et chaude.
- Il avait un papa aimant
- Il avait deux frères et deux sœurs, à en juger les noms qu’il avait entendu tout à l’heure
- Il était pressé de vivre
- Il avait hâte d’ouvrir les yeux sur le monde
- Rien n’était acquit d’avance. Tout n’était ne lui sera pas donné.
- Ce qu’il avait, il faudra qu’il se batte pour le garder
- Il allait souffir.

La petite boule de poil n’eut pas le temps de prendre conscience de ce qui ce passait lorsqu’il fut projeté hors du corps de sa mère. Le contraste chaud/froid le fit frissonné et ce qui le força à prendre sa première inspiration. Le passage de l’oxygène lui brula tout le système respiratoire. Tous les petits mécanismes de son corps étaient maintenant en marche. Mais ses poumons lui faisait encore mal, au moins la douleur se calmait, il était bien vivant. Son subconscient enregistra une information capitale à cet instant, il est né de la douleur de sa mère et même son premier souffle fut douloureux. La souffrance ferait partie de son quotidien. Alors que ses petits pleures se faisaient entendre réclamant de l’attention. Une grande langue râpeuse entrepris de le séché et le réchauffé. Bien vite il se sentit bien et en sécurité. C’était une sensation apaisante, quand soudain on le transporta vers son premier combat pour la vie. Étant le petit dernier il put sentir une délicieuse odeur venir lui chatouillé la truffe, il ne savait pas ce que c’était, mais il en voulait aussi! Il se fraya un chemin en rampant sur le sol jusqu’à atteindre la douce fourrure de sa mère, puis le petit loup se mit en quête de cet odeur envoutante, poussant par inadvertance ou peut-être volontairement, il en était pas conscient, ses autres petits frère et soeurs, mais bien vite il trouva ce qu’il cherchait. Une tétine, la boule de poil minuscule s’y accrocha et commença à aspiré le lait maternel doux et sucré. Puis une douce voix lui fit tourner automatiquement ses petites oreilles, elle était juste au dessus de lui et celle-ci dit :

-celui-ci Reiko…

Le petit loup compris ce qu’il y avait à comprendre c’était son nom. Il se nommerait Reiko désormais et il avait bien hâte de voir ce que ce drôle de monde de souffrance avait à lui offrir. Mais pour l'instant sa grande priorité c'était de continuer de tiré un maximum de ce liquide vitale pour devenir plus fort.

[Je lock ]