Une Blessure plus qu'anodine...[PV Whitefang]

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Alaska avait le souffle courte, le sang bouillonnant, et le cerveau aussi. Avec son compagnon sur le dos, elle avait traversé tout leur territoire. Et elle commençait à fatiguer, mais ils étaient quasiment arrivé. Sur son dos, le loup mexicain ne bougeait plus. Alaska ne pouvait le voir, mais espérait qu'il allait bien. Arrivée à l'entrée du camps, quand elle y pénétra, tous les regards se tournèrent vers eux. Pour beaucoup, on lisait l'inquiétude dans leurs prunelles, mais pourtant, aucun ne s'avança. Pas un seul. Chacun savait qu'Alaska ne le tolèrerait pas. Et c'était vrai. Les gratifiants d'un signe de queue, la louve blanche rentra dans sa grotte, et se dirigea vers le fond.

Arrivé près de sa couche, une litière de mousse moelleuse, emplie de son odeur, qu'elle appréciait beaucoup. Aussi doucement qu'elle put, elle déposa son compagnon sur le tapis de mousse vert. Quand elle fut sure qu'il était bien installé, elle observa sa patte. Des larges entailles, larges et profondes, étaient visible sur la patte, quatre. Presque toute la peau avait été enlevée, en somme. Il ne fallait pas se voiler la face. C'était grave. Très grave. A tout moment, Whitefang pouvait attraper une infection, et perdre la vie. Et Alaska ne le voulait pour rien au monde.

Non, pas lui, pas encore ! La vie lui avait déjà tout pris, il ne lui restait que lui, il était son seul confident, son seul amour...et l'unique. Il n'y en aurait pas d'autre. L'Alpha lui serait fidèle. Les nouvelles qu'elles avaient appris récemment, sa situations, et la blessure de Whitefang firent déborder le vase. Une larme coula sur le pelage de neige de la louve, puis une autre, et encore une autre. S'en était trop. Pourquoi la vie ne lui accordait-elle pas la moindre chance ? Pourquoi lui donner de la joie si c'était pour la rendre encore plus malheureuse après ?

Ne voulant pas inquiéter son compagnon, elle s'approcha de lui, et lui lécha le museau, en déclarant d'une voix douce :

- Dors mon Ange. Je veille sur Toi. Repose Toi, je suis là, ne t'inquiète pas.

Sur ce, abattue, elle se coucha à ses côtés.

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La douleur de sa patte le faisait souffrir le calvaire, à chaque pas qu’Alaska posait au sol, il voulait en mourir. La douleur ne faisant que grandir, il finit par perdre connaissance. Il fit un rêve plus qu’étrange. Il y avait de la neige partout et devant lui se tenait 3 loups, 3 loups qu’il connaissait bien. C’était son père et sa mère! Était-il mort? Le loup mexicain paniqua à cette idée.

Non Alaska!?

Il se retourna à toute vitesse, mais quelque chose na marchait pas dans ce qui venait de se produire, il c’était blesser gravement… et il se tenait bien droit sur ses quatre pattes. Il entendit un rire, il se retourna et vit son père qui ricanait puis il lui dit :

-Du calme fils. Tu n’es pas mort, ou du moins pas encore.
-Mais alors que faites vous tous la?

Sa mère s’approcha en posant sa patte aimante sur sa tête :

-Nous ne sommes que le fruit de ton imagination. Dit moi Whitefang, de quoi te souviens-tu exactement?
-Je… J’étais avec l’alpha des Fire, Sharka et j’ai mis la patte dans un piège d’homme. Alaska est venue me chercher et… et je me suis trouvé ici…

Puis sa mère lui donna un violent coup de patte sur la tête. Tellement surpris de l’attitude de sa génitrice, il n’eut pas la présence d’esprit d’esquivé l’attaque, puis elle ne l’engueula :

-Mais qu’est-ce qui te prend d’être aussi arrogant et tête en l’air!? Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevé! Regarde ce que tu as fait! As-tu seulement regardé dans les yeux d’Alaska? As-tu vue cette inquiétude dans ses yeux?

Le futur Alpha baissa la tête, honteux. Oui il l’avait vu et il s’en voulait puis son père lui demanda sur un ton froid :

-L’aimes-tu vraiment Whitefang?

Les oreilles de Whitefang se pointèrent vers l’avant, mais c’était quoi cette question? Gardant son ton froid, Fenris redemanda, mais cette fois en poussant grognement :

-L’aimes-tu vraiment!?

Le loup mexicain, se dressa de toute sa hauteur en grognant contre son père :

-Oui je l’aime! C’est ma raison de vivre, elle peut se montré froide et cruel, mais au fond elle est douce et gentille. La vie ne lui a pas fait de cadeau et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que plus jamais elle n’ait à souffrir!

Son géniteur prit une position plus sereine et lui dit :

-Ça c’est mon fils, je suis fier de toi. Mais il est temps de te réveillé.

Whitefang n’eut pas le temps de répondre qu’il se sentit glissé et extirpé de son rêve. Mais contrairement à ce qu’il pensait, le choc ne fut pas dur, en fait c’était… moelleux? Il entrouvrit les yeux et reconnue l’antre d’Alaska. Puis il repéra sa compagne près de lui, elle pleurait. Son magnifique dos blanc était taché de son sang, il s’en voulait d’être aussi tête brulé… Puis elle lui lécha le museau avant de lui dire :

-Dors mon Ange. Je veille sur Toi. Repose Toi, je suis là, ne t'inquiète pas

Puis elle se coucha à ses cotés, Whitefang releva la tête et posa sa patte saine sur celle de sa compagne :

-Tant que tu seras à mes cotés, je n’aurais rien a crainte, ma douce.

[Beaucoup d'inspiration Smile

]

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Whitefang releva faiblement la tête, et posa une patte sur celle d'Alaska :

-Tant que tu seras à mes cotés, je n’aurais rien a crainte, ma douce.

Cette dernière sourit faiblement. Il l'aimait, et elle aussi, vraiment. Posant sa tête sur ses pattes, elle ferma les yeux, faisant couler les dernières larmes qui lui restaient. C'était la vie de son bien-aimé qui était en jeu. Et elle ne pouvait rien faire, rien du tout. C'était frustrant, de ne pas pouvoir faire quelque chose pour faire pencher la balance. Il était sur un fil, et si il tombait, il ne se relèverait pas. C'était dur, trop pour Alaska, qui s'assoupit dans un sommeil agité.

***

Blanc. Tout était blanc. Blanc et doux. Pas de bruit, aucun. Aucune odeur, rien. Où était-elle ? Mais...il y a quelque instant à peine, elle était encore avec Whitefang. Et lui, où était-il ? La louve blanche paniqua, tentant de bouger, mais rien. Tout restait immobile. Il n'y avait personne, elle était seule. Et puis, petit à petit, des bruits, légers et discrets, mais pourtant là. Et puis, cette faible image qui apparut, un songe...Sidka :

"Maman !"

Alaska était en transe. Elle aurait voulu s'approcher, se blottir contre sa mère, mais elle était coincé. depuis combien de temps ne l'avait-elle pas vu ? depuis ce jour, si triste, où tout avait basculé. Le pire était sans doute que sa mère ne l'entendait pas, ou du moins, ne bronchait pas :

"Alaska. Whitefang ne guérira. Il faut que tu l'aide. Il n'est pas assez fort. Il me rejoindra. Bientôt."

Non ! La louve blanche se débattait, mais rien, rien ne cédait, elle était comme emprisonnée. Et puis, pourquoi lui dire ça ? Ce n'était pas possible, non, Whitefang ne la laisserait pas tomber ! Il allait guérir !

" Alaska. Cherche au fond de Toi. Seul les Ancêtres peuvent décider de la vie ou de la mort. Cherche, Alaska, au plus profond de Toi."

Peu à peu, l'image se dissipa. Alaska hurla le nom de sa mère, l’appelant, la suppliant, mais rien, rien du tout. Sa mère disparut, l'abandonna comme elle l'avait déjà fait.

***

La louve de neige se releva d'un bon, campée sur ses pattes, en sueur. Un rêve, ce n'était qu'un rêve, mais pourtant, les paroles de Sidka résonnaient dans la tête de la jeune louve. Les Ancêtres ? Mais comment communiquer avec eux ? Depuis bien longtemps, ils ne répondaient plus à ses appels, et elle les avaient presque renié...Que faire ? Alaska ne savait pas, pourtant, elle ne pouvait plus attendre, au risque de perdre son compagnon et dernier confident. Soudain, une image lui parut; l'Ermite...

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Whitefang dormait à point fermer, la tête collé contre le dos de sa merveilleuse compagne. Sa chaleur était rassurante, si le petit loup devait mourir à cette instant, il aurait la plus belle mort qui existait, mourir en s'endormant entre les pattes de sa compagne, mais cette mort serait aussi la plus égoïste... Car s'il partait avec les ancêtres, Alaska serait seule. Mais tout à coup, la jeune louve se réveilla brusquement, ce qui réveilla Whitefang, elle semblait paniqué, triste et perdu. Il l’observa un moment le regard plein d’inquiétude et de curiosité. Qu’est-ce qui aurait pu mettre Alaska dans un tel état? Le loup mexicain lui demanda :

-Alaska… Que se passe t-il? Tout va bien?

Il était plus inquiet pour elle que pour lui, même s’il était bien conscient que son état pouvait empirer et ça l’allait arriver. Il savait bien qu’Alaska aussi en était consciente, ils devaient agir et vite, mais que faire? Et qui pourrait ou même voudrait les aidés.

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Alaska se tenait campée sur ses pattes, encore tremblante et en sueur de son rêve. Mais maintenant, elle savait, elle savait ce qu'elle devait, faire, qui ils devaient aller voir. Mais cela lui coûtait. Beaucoup. Mais elle le ferait, parce qu'elle n'abandonnerait pas Whitefang, et qu'il passait avant elle.

-Alaska… Que se passe t-il? Tout va bien?

L'Alpha se reprit, secouant la tête, et se rassembla. D'une voix qu'elle tenta d'être assurée, elle sourit faiblement à son compagnon, le regard assuré, et déclara:

- Oui...Ne...ne t'inquiètes pas. Je sais qui nous devons aller voir. Je t'y emmènerais demain. Dors, maintenant.

Elle se recoucha à ses côtés, tentant de chasser tous les sentiments qui se bousculaient en elle, et décidant d'agir comme l'avaient toujours fait les Shadows, au jour le jour.

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