Le Concours étant terminé, c'est à vous de voter

Je rappelle qu'il est interdit de voter pour soit, soyez bon joueur

Alors, Texte n°1:

Citation :

La neige tombait, elle ne voyait rien. Elle était si faible, tellement faible. La petite louve blonde avait du mal à marcher dans la tempête, elle ne savait même plus d'où elle venait, la neige avait recouvert chacune de ses empreintes. Pourtant elle savait qu'elle devait avancer, c'était d'ailleur la seule chose qu'elle savait. Cela faisait quelques heures sûrement qu'elle se battait contre les éléments, elle était blessée mais la neige avait fait cicatriser sa blessure. Qui l'avait battue ? Où était cette femelle au yeux verts et au pelage blanc qui l'aimait ?
La petite louve ne se rappelait pas même son nom, mais une lueur farouche animait son regard d'émeraude. Elle voulait vivre, elle n'était qu'à l'aube de sa vie et voulait avancer quoi qu'il lui en coûte. Haletante et tremblante, elle s'accorda une pause, pourtant son cerveau lui criait de ne pas succomber au sommeil. S'endormit s'était mourir, mais elle était si épuisée. Malgré elle, ses paupières se fermèrent et sa respiration devint profonde et régulière.
Une lumière aveuglante, un vent violent et la tempête qui hurlait à ses oreilles. Non, la petite louve refusait de se réveiller. Mais un drôle de bruit lui fit ouvrir un œil. Au lieu de se faire aveuglé par du blanc, son regard aperçu une ombre d'un noir de jais. La louve blonde se releva péniblement, ses petites pattes étaient lourdes et sa tête tournait. Mais quel était ce drôle d'animal qui se dressait sur deux pattes à ses côtés.

-Qui es tu ?

La question avait fusée péniblement, avec maladresse et avec espoir. Mais l'oiseau ne répondit pas, mais comme par enchantement, les bourrasques soufflèrent moins fort mais la tempête était encore là. L'oiseau s'envola prestement.

-Non attends !

La petite louve s'ébroua et s'élança tant bien que mal après l'oiseau. Il était son seul repère, le seul ami puisqu'il l'avait réveillée. Sans lui, la petite louve blonde serait morte elle le savait. Le voyage qu'ils entamèrent tout deux fut long et laborieux, souvent la louve aux yeux d'émeraudes trébucha, mais l'oiseau noir l'attendait toujours à quelques mètres. Alors qu'ils se battaient après les éléments, l'oiseau noir, un corbeau appris la petite louve, lui apportait toujours un petit quelque chose à manger. Sans savoir pourquoi, la petite louve entendait clairement les pensées du corbeau dans sa tête. Instinctivement, elle l'avait appelé Caliban et ne s'imaginait plus vivre sans lui. La louve blonde ne savait pas depuis combien de temps ils marchaient dans la neige, mais une odeur nouvelle flottait dans l'air, Caliban poussa un croassement sourd qui résonna longtemps. L'odeur de ce territoire rassurait la petite louve, pour la première fois depuis de nombreux jours elle se sentait bien.
Un bruit de pas dans la neige lui fit dresser les poils sur son échine.

-Qui est là ?

Comme pour la rassurer, le corbeau se posa sur son épaule, qu'il ne quitterait désormais que rarement. Trois loups se tenait face à elle. La louve du milieu s'avança doucement vers la petite louve. Son pelage était noir comme celui de Caliban et ses yeux d'un magnifique or chaud. Elle s'allongea dans la neige pour se mettre à la hauteur de la louve blonde.

-N'ai pas peur, le corbeau t'a trouvé et t'a mené jusqu'à nous. Nous sommes les Spirit of Wind et ton voyage s'arrête ici mon enfant. Je me nomme Masha, je suis l'Alpha de cette meute. Tu n'es pas de mon sang mais je t'attendais depuis si longtemps.

La petite louve blonde pleura de chaudes larmes, elle savait qu'elle était enfin arrivée à destination. Elle allait vivre. Une voix lointaine retenti dans sa tête, elle prononça ce mot en même temps qu'elle entendait la douce voix de sa mère biologique.
Mòrrìgan.

-Je... je m'appelle Mòrrìgan...

Épuisée elle s'effondra. La louve noire pris délicatement la petite louve blonde dans sa gueule, et suivit par Caliban, le groupe s'en alla pour le campement. Oui, Mòrrìgan vivrait.

Texte n°2:

Citation :

Beauté des souvenirs

Il se faisait tard et Whitefang rentrait d’une longue journée de chasse. Il se coucha au coté d’une louve blanche qu’il connaissait bien, c’était sa compagne, sa belle Alaska. Il ne lui fallut guère de temps avant de sombrer dans les bras de Morphée. Et il se mit à rêver, un rêve heureux. Il était jeune, sans soucis.

-À quoi bon se tracasser de toute façon? Il y a toujours une solution.

C’était ce que lui avait dit son père il y a bien des lunes de ça, alors que Thunderbird lui avait volé "son butin de chasse" qui lui revenait de droit, sale menteur, son frère venait de partir avec son diné au grand complet, que sa mère avait chassé pour eux! Son père, Fenris était un loup mexicain droit et fier. Et son fils préféré était clairement Whitefang. Et se jour la, Son père amena le petit loup près d’une tanière de lapin pour qu'il chasse un peu, ils se cachèrent et attendirent, encore et encore, jusqu’à ce qu’un petit lièvre fasse son apparition. Whitefang impatient de prouvé à son frère qu’il pouvait chassé mieux que lui, s’élança trop tôt sur sa proie qui lui fila entre ses pattes. Fenris eut un petit rire avant d’écraser sa patte sur la tête de son fils :

-Impatient, mon jeune fils, travail ce petit détail, sinon ça causera ta perte lorsque tu devras voler de tes propres ailes. Maintenant observe le grand maître.

Whitefang s’assit et regarda son père à l’œuvre. Il se déplaça tranquillement derrière le terrier et attendit. Il attendit longtemps. Cela parut comme une éternité au jeune louveteau, mais enfin le lapin se montra le bout des oreilles et se fut la dernière chose qu’il fit, car Fenris venait de s’abattre sur le lièvre comme un aigle sur sa proie. Puis son père s’approcha de lui avant de laisser tomber le lapin devant lui. Puis il donna une autre leçon au petit louveteau :

-Whitefang, sache que tout vient à point à celui qui sait attendre. Soit patient et laisse Thunderbird attiré l’attention. Il aura bien tout l’attention qu’il mérite en temps et lieux lui aussi.
-Alors il devra faire preuve de patience aussi?

Fenris eut un fou rire avant d’ébouriffer la fourrure sur la tête de Whitefang :
-Tu apprends vite mon fils.
-Fenris! Whitefang! Allez venez tout les deux!

Cria une voix douce, c’était celle de sa mère. Son père se retourna et répondit :
-On arrive Nikita!

Whitefang s’ouvrit un œil après se rêve. Il se sentait si bien comme quand il était auprès de son père et sa mère. Il se leva la tête et découvrit mieux encore, Alaska. Il frotta son museau contre la joue de sa compagne avant de retomber dans un sommeil profond. Une grande journée de chasse l’attendait demain, il fallait qu’il soit d’attaque.

Et pour terminer,
Texte n°3:

Citation :

Haïku était assis, scrutant la Forêt, tâchant d'oublier les apprentis qui s'entraînaient non loin de là, à utiliser leurs pouvoirs. Lui, il n'en avait pas. La queue enroulé autour des pattes, il ignorait les remarques des autres, moqueuses et désobligeantes. Le soleil réchauffait son pelage, le vent soulevait les Feuilles. Le Kô, c'était le Kô. Le louveteau était absorbé par cette spirale très spéciale, que lui seul sentait. Combien de fois l'avait-on traité de menteur ? Combien de fois s'était-on moqué de lui, en lui disant qu'il était fou ? Mais malgré tout cela, le petit loup continuait de croire, parce que son instinct le lui dictait. Soudain, une lumière l'ébloui, et il n'y eut plus de bruit, plus d'Apprentis, juste lui. Et une voix, qui lui parle, mais qu'il ne comprends pas, une voix qui lui parle d'une louve, qui va retrouver d'autres loups, invisible, et de bonheur, et de ne pas être triste, du Cycle de la vie, de l'heure, du temps passé,et puis un éclat de lumière intense...

Le jeune loup redressa la tête, étonné. Depuis plusieurs nuits, il faisait ce rêve étrange qui, il en était sur, était envoyé par les ancêtres. Soudain, il s'aperçut que sa mère n'était plus là. Il se redressa, et huma l'air, il senti sa trace, et se mit à la suivre. La trace le mena tout droit à la Montagne aux Esprits. Là, il grimpa, défiant le vent et la neige, le froid. Le soleil illuminait le sommet, faisant comme un rideau de lumière. Tout était blanc, la neige le camouflait du reste du monde, amortissait le moindre bruit, comme des nuages, comme si c'était un trou dans l'espace, dans le temps, comme si ce n'était qu'un monde parallèle, ou plus rien n'avait de sens. Et puis il la vit; elle, cette louve grise qui l'avait aimé, chéri, et il comprit. Ce Rêve, c'était le Kô qui le prévenait, sa mère était parti rejoindre les ancêtres, et il ne fallait pas être triste, son heure était venue, et il fallait la laisser partir, elle était heureuse, là haut.

Il s'approcha d'elle, et lui lécha l'oreille, lui murmurant qu'il ne l'oublierait jamais, qu'il l'aimait de tout son cœur, la suppliant de ne pas l'abandonner, de toujours veiller sur lui. Alors, il leva la tête, et hurla, longtemps, doucement, d'une voix emplie de sagesse, d'une voix qui avait compris, et qui acceptait de laisser partir l'être le plus cher à ses yeux. Puis, un souffle passa, et sa mère disparut, une lueur montant au ciel, comme un aurore boréale, et une voix résonna dans son esprit:

"Va, mon Fils, et suis ta Voie. Je serais toujours là pour Toi."

Alors, à vos souris

et merci aux participants

Je lock, merci de vos votes